29 mars 2005

Lois de Murphy 1


* VIE QUOTIDIENNE

LOI DU SELF
L'ultime portion de plat qu'une personne avait décidé de prendre, sera choisie par la personne juste devant elle.

OBSERVATION DE ZENONE:
La file d'à coté avance toujours plus vite.

VARIATION DE O'BRIEN SUR L'OBSERVATION DE ZENONE:
Si tu changes de file, celle que tu viens de quitter deviendra alors la plus rapide.

REGLE DE FLUGG:
Plus le motif pour lequel tu es dans la file d'attente est urgent, plus lent sera l'employé du guichet.

LOI DE WITTENS:
C'est après s'être coupé les ongles que l'on s'aperçoit qu'on en a justement besoin.

LOI DE WALTER:
La tendance qu'a la fumée de cigarette, de barbecue, à se diriger vers une personne est proportionnelle à la sensibilité de cette même personne envers cette fumée.

LOI DE ROGER:
C'est seulement après que l'hôtesse a servi le café, que l'avion traverse une zone de turbulences.

EXPLICATION DE DAVIS:
Le café est la cause principale des turbulences en altitude.

CINQUIEME LOI DE YOUNG:
Se tromper est humain, mais pour vraiment mettre le bordel, il faut y ajouter un ordinateur.

LOI DE MOSES:
C'est quand on ne regarde pas que le but est marqué.

LOI DE HADLEY SUR L'ACHAT D'UN VÊTEMENT:
Si le vêtement te plaît, il n'a pas la bonne taille.
Si le vêtement te plaît et qu'il a ta taille, il ne te va pas du tout.
Si le vêtement te plaît, qu'il a ta taille et qu'il te va bien, il coûte trop cher.
Si le vêtement te plaît, qu'il a ta taille, qu'il te va bien et que tu peux te l'offrir, tu fais une tache dessus la première fois que tu le mets.

POSTULAT DU PARKING:
C'est après avoir garé ta voiture à deux kilomètres de distance, que quatre places se libèrent simultanément juste en bas de chez toi.

28 mars 2005

Guillaume Tell

Au XIVe siècle, la Suisse dépendait encore du Saint Empire romain germanique. Ce dernier dépêchait des baillis (des sortes de gouverneur) dans les cantons suisses pour représenter l'autorité autrichienne des Habsbourgs. A Uri, le bailli se nommait Herman Gessler et n'était pas connu pour sa grande mansuétude et sa compréhension.

Sur la place publique d'Altdorf il fit hisser son chapeau au bout d'une perche et exigea de chacun qu'il salue le couvre-chef à chaque fois qu'il passa. Personne n'osa braver l'ordre du bailli, sauf Guillaume Tell.
Il fut arrêté et conduit devant Gessler. Ce dernier décida de ne pas le mettre en prison mais ordonna que Guillaume place son fils au pied d’un arbre, une pomme sur la tête, fit reculer le père de 100 pas et lui demanda de prouver qu’il était bien le meilleur arbalétrier du canton en transperçant la pomme. Dans un premier temps Guillaume refusa de s’exécuter mais fut finalement contraint d’obéir. Guillaume tira et transperça la pomme, mais il avait en réserve un second trait, qu’il avait réservé à Gessler au cas où son fils fut tué. Lorsque Gessler entendit de la bouche de Guillaume à quoi aurait servi la seconde flèche, il se mit dans une grande colère et ordonna que père et fils soient enchaînés et jetés dans une barque afin de traverser le lac de Lucerne pour les enfermer dans la forteresse de Küssnach.

Mais durant la traversée un orage éclata, il était si violent que Gessler ordonna qu’on détacha Guillaume pour qu’il aide à manoeuvrer la barque et lui promit, s’il les faisait arriver à bon port, de les libérer, lui et son fils. Guillaume réussit à faire accoster la barque, mais prit son fils et sauta sur le rivage en repoussant la barque à l’eau. Aujourd’hui encore ce lieu est nommé le « saut de Tell ».

Un peu plus tard Tell tendit une embuscade au bailli Gessler sur la route de Küssnach et le tua d'un trait au coeur. Pour plusieurs, cet acte mena au pacte de confédération suisse de 1291.

Guillaume Tell est un personnage tout à fait imaginaire. Pendant plusieurs siècles on ne pensa même pas à mettre en doute son existence et celle de son aventure.

La première version écrite de la saga de Tell apparut dans une ballade du XVe siècle qui servit de trame à la célèbre pièce de théâtre Wilhelm Tell (1804) de Friedrich von Schiller et à l'opéra Guillaume Tell (1829) de Rossini. Mais bientôt certains historiens arrivèrent à la conclusion que rien dans «l’épopée tellienne» n’était vrai. En fait, la légende de Guillaume Tell est née au Danemark.

Dans une chronique, écrite au XIIe siècle par un moine du nom de Saxo Grammaticus, intitulée Gesta Danorum (la Geste des Danois), l’on découvre l’aventure de l’arbalétrier Tolke qui fut mit dans la position désagréable de devoir transpercer une pomme placée sur la tête de son fils, il réussit mais avait deux autres flèches qu’il disait avoir réservées pour le roi si son fils avait été tué. Mais il existe encore une version plus ancienne, c’est le spécialiste du folklore scandinave, Léon Pineau, qui l'a découverte dans une chanson des îles Féroé (dans celle-ci l’archer devait transpercer une noix sur la tête de son frère).

Pourquoi cette transposition du folklore scandinave en Suisse ? D’après certains historiens, des populations vikings de l’île de Gotland s’installèrent dans le pays qui allait devenir la Suisse, avec eux ils emportaient leurs légendes, dont celle de Guillaume Tell l'habile arbalétrier. Depuis 1901, la légende de Guillaume Tell n’est plus présentée comme véridique dans les manuels d’histoire suisse.

Toutefois.... bien que le bailli Gessler n'ait jamais existé, l'histoire révèle qu'en 1291 un bailli appartenant à la famille des Habsbourgs a été tué par un paysan d'Uri, que des châteaux ont été incendiés et que Rodolphe de Habsbourg a dû promettre aux hommes des vallées qu'il ne les ferait plus juger par ses baillis.
Qui était ce paysan ?

source : http://pages.videotron.com

26 mars 2005

I'm 21, I'm a big girl lol

Le Bélier

BELIER
21 mars - 21 avril


Et vi, aujourd'hui 26 mars 2005 j'ai 21 ans, et je suis donc née sous le signe du bélier (1er décan) +_+
Le Bélier est le premier des rois signes de feu du zodiaque gouverné par la planète Mars. Il représente symboliquement les forces réanimatrices de la nature engendrant un nouveau cycle de vie par la naissance éclatante du printemps.

Tempérament

De type bilieux, correspondant à l'élément feu (chaud et humide), le natif du Bélier est plutôt équipé pour la lutte, les initiatives et destiné à vivre intensément chaque désir émis par sa raison. Il ajuste adroitement toutes ses capacités d'action par les forces dominatrices de l'impulsivité, s'engageant ardemment sur le sentier de la vie comme sur un immense champ de bataille.

Description physique

Vous le remarquerez à sa nature musclée et élégante, de taille moyenne agrémentée de membres athlétiques et alertes. Le visage plutôt triangulaire, de teint brun, animé de jolies yeux à la vue perçante, captivant ainsi l'attention par son expression déterminée.

Comportement général

Le natif du Bélier se distingue pas sa nature courageuse, audacieuse et dynamique, prenant énergiquement des initiatives et passant immédiatement à l'action.

C'est un chef remarquable, entraînant par ses élans intrépides ses fidèles admirateurs à vivre dans un monde coloré de multiples expériences. Généralement, cet impérieux natif s'affirme par des dispositions indépendantes, se dirigeant avec confiance droit au but tout en évitant de sombrer dans le rêve et la contemplation. En outre, son unique angoisse, camouflé avec discrétion sous un besoin incessant d'activités, se révèle être la peur de l'avenir qu'il ne peut concevoir à cause de son sens aigu des réalités quotidiennes.

En amour

En amour, ce Marsien brûle d'énergie et devient la flamme même de la passion par ses élans dynamiques, ses impulsions turbulentes et sa soif d'expériences.

Confiant en lui-même pour satisfaire les besoins de son partenaire, il se manifeste comme un compagnon de route avant-gardiste.

La femme Bélier

De nature indépendante et volontaire, son idéal masculin s'avère être un homme viril et intellectuel pouvant lui faire voir le côté pittoresque de la vie. Cette instinctive marsienne a un grand besoin de passion; pour la séduire, le mâle par excellence doit avant tout répondre positivement à ses aspirations.

L'homme Bélier

Généralement très courtois et charmant par sa façon d'agir, il détient tous les talents d'un habile séducteur. Cependant, sa nature virile et explosive l'incite à manifester le besoin de changer de partenaire pour renouveler sans cesse ses expériences. Par contre, une fois stabilisé, il revêt l'habit d'un dévoué et généreux compagnon de route partageant ainsi sa vie avec l'âme sœur de ses rêves.

En affaires

En affaires, cet impérieux natif se fait principalement remarquer par sa nature combative, son audace et sa témérité dans tout ce qu'il entreprend. De même, il se passionne pour des situations périlleuses où il peut prouver glorieusement sa bravoure. En combinant de fabuleuses manœuvres, grâces à son génie d'homme d'affaires, il atteint assurément le succès financier mais sa nature généreuse et prodigue l'incite généralement à des dépenses excessives. Bien entendu, après avoir compris les judicieuses leçons de son imprévoyance, il se dirige alors vers le sage chemin de l'économie.

Profession

De tempérament impulsif mais très réaliste, le natif du Bélier se révèle être un travailleur déterminé; il excelle admirablement comme avocat, médecin, militaire, directeur de firme, dentiste, comme mécanicien, conducteur en machinerie lourde et boucher.

Bélier Premier décan
Gouverné doublement par Mars
du 21 mars au 31 mars

Recevant une double influence marsienne, ce natif possède une nature ardente, énergique et agressive, accompagnée d'une grande vivacité mentale qui permettant de commander spontanément ses intentions.

Aujourd'hui 26 mars

Cela s'est passé un 26 mars

26 mars 1791
Décret de l'assemblée nationale sur les moyens d'établir l'uniformité des poids et des mesures. La grandeur du quart du méridien terrestre est adoptée pour base du nouveau système de mesures, et l'on décide que les opérations pour déterminer cette base, telle que les indique l'Académie des sciences, et notamment la mesure d'un arc du méridien, depuis Dunkerque jusqu'à Barcelone, seront incessamment exécutées.

26 mars 1826
Mort à Paris de Joseph Ignace Guillotin, né à Saintes le 28 mai 1730.

26 mars 1871
A Paris, élection d'une commune s'arrogeant tous les pouvoirs civils et militaires. Représentant alors la moitié de la population parisienne, elle va siègera pendant cinquante-quatre jours, luttant contre le capitalisme et la bourgeoisie. Thiers la réprimera dans un bain de sang.

26 mars1984
Je suis née vers 6 heures du mat' dans une clinique à Clermont-Ferrand +_+

26 mars 2005
Ben du coup ça me fait 21 ans aujourd'hui +_+

24 mars 2005

Recette du taboulé libanais

Ingrédients :
  • 1 kg tomates (bien mures),
  • 1 oignon,
  • 2 à 4 bottes de persil (suivant la taille de la botte...),
  • 1 à 2 verres de blé concasse fin (Ca s'achète dans une boutique specialisée : ça s'appelle "bour-roul" en libanais),
  • poivre, sel, huile d'olive,
  • 1 citron.
Préparation:

Couper les tomates et l'oignon en très petits cubes.

Hacher menu le persil.
Mélanger.
Laver le bour-roul.
Ajouter le bour-roul lave à la mixture.
Laisser reposer au minimum une demi-heure (pour que le blé s'imprègne) en buvant une bière (ou plus suivant votre soif +-+ )

Assaisonner (sel, poivre, citron, huile).

Presenter dans un saladier.

23 mars 2005

La légende de Lady Godiva

Au début de l'an 1000, les habitants de la ville de Coventry en Angleterre menait une existance difficile, étant écrasé sous le poids des impôts que prélevait le Comte Léofric de Chester pour financer ses campagnes militaires. Sa jeune épouse Lady Godiva (Godwa ou Godgifu en saxon) eut pitité de ces gens et implora Léofric de diminuer le taux de taxation. Il accepta à la condition qu'elle traverse nue la place du marché de Coventry, ce qu'elle fit à cheval, sa longue chevelure dissimulant son corps.

Un embellissement plus tardif de la légende raconte que Godiva demanda à tous les habitants de rester chez eux, volets fermés. Et que seul un tailleur appelé Peeping Tom osa regarder la scène par la fente d'un volet. Mal lui en prit, car il perdit aussitôt la vue.

Lady Godiva (d. c. 1010 - 1067) était une Saxonne de sang noble. Épouse de Léoric, compte de Chester (d.1057), la contesse était une pieuse bienfaitrice qui par des dons de son époux et d'elle même fit édifier deux monastères: un à Coventry et un second à Stow. L'histoire ne nous révèle pas si la légende de la cavalière vêtue que de sa longue chevelure est vrai ou non. Quoi qu'il en soit, la légende de Lady Godiva donne lieu chaque année depuis 1678 à un festival annuel aucours duquel une jeune femme personifiant la jeune contesse parcourre sur un cheval blanc les rues de la ville de Coventry. Une statue représentant Lady Godiva à également été élevée près de la place du marché de Coventry afin de rappeler l'événement.

source: http://pages.videotron.com

Shadoks


"La plus grave maladie du cerveau, c'est de réfléchir"

22 mars 2005

Fahrtips für die Führerscheinprüfung

1. Den Prüfer beim Einsteigen mit breiten Grinsen begrüßen. Auf keinen Fall das grinsen unter der Fahrt verlieren.

2. Beim Zündschlüsselumdrehen unbedingt so aussehen, als ob man das perfekt könne, will heißen:
Den Anlasser solange laufenlassen, bis er durch die eingebaute Automatik abgeschaltet wird. Dazu natürlich gleichzeitig Punkt 3 ausführen.

3. Beim Anfahren immer daran denken: "Wenn die Kuppelung raucht, ist sie noch da!" also, voll aufs Gas treten, und in den 3 Gang schalten.

4. Nun fahren wir also auf der Straße, und der Prüfer bittet uns doch, linksabzubiegen, daß heißt, volle Kanne nach rechts, um dem Prüfer zu zeigen, daß wir eigenständig sind.

5. Ein Stopschild ist ein Grund, aber kein Hindernis, deshalb: Mit Vollgas drauf zu, dann vollbremsen und kurz danach zum stehen kommen.

6. Nun, wir stehen nun hinter dem Stopschild, und sollen wieder Anfahren - aber, wir haben gelernt, ab Stopschild immer nach rechts und nach links gucken, am besten nochmals. Also schwingen wir den Kopf immer hin und her, so schnell wie's geht.

7. Nach Pkt. 6 erinnern wir uns an Schumi, und hängen uns an das nächste Auto, um den Windschatten auszunutzen. Fährt der Vordermann zu langsam, zeigen wir ihm dezent den Mittelfinger, oder schieben in einfach.

8. Nun, den Vordermann überholen, da dieser nie so schnell fahren kann, wie wir wollen. Wir fahren natürlich nicht komplett an ihm vorbei, sondern fahren neben ihn, und schubsen ihn aus der Spur.

9. Bei der Anfahrt zur nächsten Stadt müssen wir die Geschwindigkeitsbegrenzungen beachten: mindestens 50 km/h höchstens 180 km/h. Als treuer Bundesbürger wollen wir den Verkehr nicht aufhalten, und verlangsamen auf 180 km/h.

10. Nach einer Weile wird man ein grünes Auto mit Sirene hinter sich beobachten. Leider gibt es fast jeder Stadt solche Rowdies, da gibt es nur eins: Abhängen.

11. Hat man Pkt. 10 fertig, was manchmal gar nicht so einfach ist, kommt man wahrscheinlich irgendwann an eine Ampel.Auch hier gilt: "Eine Ampel ist ein Grund, aber kein Hindernis."
Immer beachten: Rot - langsam anfahren
Orange - Vollgas\Grün - auf eventuell zurückgebliebene Fußgänger zielen.

12. Ein Zebrastreifen: Plötzlich läuft da doch einer über den Zebrastreifen, was für eine Unverschämtheit. Nun, wir warten halt kurz... nachdem aber schon der 10te über den Zebrastreifen springt, geben wir Gas, wir haben ja nicht alle Zeit der Welt. Fußvolk muß unterwürfig sein. Also wird Unterrädrig es schon lange tun.

13. Puh.. Das war ein harter Tag. Wir sind wieder an der Fahrschule angelangt, wo uns der Chef wieder mit den Worten begrüßt: "He Henry, hol mal die Trage, ich glaube da hat schon wieder einer unserer Prüfer den Löffel abgegeben!"

21 mars 2005

L'écartement des rails

La distance standard entre 2 rails de chemin de fer aux US est de 4 pieds et 8,5 pouces. C'est un chiffre particulièrement bizarre. Pourquoi cet écartement a-t-il été retenu ?

Parce que les chemins de fer US ont été construits de la même façon qu'en Angleterre, par des ingénieurs anglais expatriés, qui ont pensé que c'était une bonne idée, car cela permettait également d'utiliser des locomotives anglaises.

Pourquoi les Anglais ont-ils construits les leurs comme cela ? Parce que les premières lignes de chemin de fer furent construites par les mêmes ingénieurs qui construisirent les tramways, et que cet écartement était alors utilisé.

Pourquoi ont-ils utilisé cet écartement ? Parce que les personnes qui construisaient les tramways étaient les mêmes que ceux qui construisaient les chariots et qu'ils ont utilisé les mêmes méthodes et les mêmes outils.

Okay, pourquoi les chariots utilisent-ils un tel écartement ? Et bien, parce que partout en Europe et en Angleterre les routes avaient déjà des ornières et un espacement différent aurait causé la rupture de l'essieu du chariot.

Donc, pourquoi ces routes présentaient-elles des ornières ainsi espacées ? Les premières grandes routes en Europe ont été construites par l'empire romain pour accélérer le déploiement des légions romaines.

Pourquoi les romains ont-ils retenu cette dimension ? Parce que les premiers chariots étaient des chariots de guerre romains.

Ces chariots étaient tirés par deux chevaux. Ces chevaux galopaient côte à côte et devaient être espacés suffisamment pour ne pas se gêner. Afin d'assurer une meilleure stabilité du chariot, les roues ne devaient pas se trouver dans la continuité des empreintes de sabots laissées par les chevaux, et ne pas se trouver trop espacées pour ne pas causer d'accident lors du croisement de deux chariots.

Nous avons donc maintenant la réponse à notre question d'origine. L'espacement des rails US ( 4 pieds et 8 pouces et demi ) s'explique parce que 2000 ans auparavant, sur un autre continent, les chariots romains étaient construits en fonction de la dimension de l'arrière-train des chevaux de guerre.

Et maintenant, la cerise sur le gâteau. Il y a une extension intéressante de cette histoire concernant l'espacement des rails et l'arrière-train des chevaux.

Quand nous regardons la navette spatiale américaine sur son pas de tir, nous pouvons remarquer les deux réservoirs additionnels attachés au réservoir principal.

La société THIOKOL fabrique ces réservoirs additionnels dans leur usine de l'UTAH. Les ingénieurs qui les ont conçus auraient bien aimé les faire un peu plus larges, mais ces réservoirs devaient être expédies par train jusqu'au site de lancement. La ligne de chemin de fer entre l'usine et Cap Canaveral emprunte un tunnel sous les montagnes rocheuses. Les réservoirs additionnels devaient pouvoir passer sous ce tunnel. Le tunnel est légèrement plus large que la voie de chemin de fer, et la voie de chemin de fer est à peu près aussi large que les arrière-trains de deux chevaux.

Conclusion : une contrainte de conception du moyen de transport le plus avancé au monde est la largeur d'un cul de cheval.

Les spécifications et la bureaucratie vivront pour toujours. Aussi, la prochaine fois que vous avez des spécifications entre les mains et que vous vous demandez quel cul de cheval les a inventées, vous vous serez peut être posés la bonne question.

Qui a parlé du poids de l'histoire?

Auteur inconnu

19 mars 2005

les perles du Maillon Faible

Les perles du Maillon Faible


Q: Question - R: Réponse

Q: Comment appelle-t-on les habitants de la capitale de la France ?
R: Les Français.

Q: Quel est le nom de la cellule nerveuse du cerveau ?
R: Les permatozoïde.

Q: Comment s'appellent les bosses sur les routes ?
R: Un chameau.

Q: De quel pays est originaire le chewing-gum ?
R: Hollywood.

Q: En douze minutes, combien de tours de cadran la trotteuse d'une montre effectue-t-elle ?
R: Aucun.

Q: Quelle langue parle-t-on au Mexique ?
R: Le mexicain.

Q: Complétez ce proverbe : " Noël au balcon....
R: Panique à la maison "

Q: Le tunnel du Mont Blanc relie la France à ....?
R: L'Angleterre.

Q: Quelle princesse de la chanson française a chanté "faut que j'travaille"?
R: Stéphanie de Monaco.

Q: Quelle est la capitale de l'Italie ?
R: Madrid.

Q: Quel est le plus long mot de la langue française ?
R: Péripatéticienne

Q: Qui était surnommé le " roi Soleil "?
R: François Mitterrand.

Q: Quel jour de la semaine tombe le mardi gras ?
R: le 10 février.

Q: Quel mot composé commençant par "H" désigne une crèche accueillant les enfants pour une durée limitée ?
R: Un hospice.

Q: Quand tombera le lundi de Pâques 2018 ?
R: Dimanche.

Q: David Douillet est ceinture noire de...?
R: Rugby.

Q: Quelle est la femelle du lièvre ?
R: La levrette.

Q: Avec l'Ecosse et le Pays de Galles, quelle troisième grande région compose l'île de la Grande-Bretagne ?
R: Les Pays-Bas.

Q: Comment appelle-t-on les habitants de l'Australie ?
R: Les australopithèques

vu sur www.akenini.com, un site super !!!!!

On n'y pense pas forcément

Vous êtes vous déjà posé la question existentielle suivante : quelle est l'histoire du WC ?
Il est vrai qu'on ne se demande pas forcément dès qu'on y va : mais d'où ça vient, au fait, l'idée ? Voici un bref historique du petit coin ( juste pour meubler ce blog), parce que dans le fond, c'est pas très très vital de savoir ça (enfin, si, pour la culture générale +_+)

L'homme, dans la préhistoire, n'est pas sédentaire. Cela veut dire qu'il n'a pas de domicile fixe. Il ne possède donc pas de toilettes, il défèque là où il le sent, sans se soucier de l'endroit.

Une fois devenu sédentaire, l'homme invente les toilettes "assises" qui datent de l'époque de la civilisation Haropa en Inde. En 2500 avant Jésus Christ, chaque maison en possédait une, et en 2100 avant Jésus Christ les toilettes "assises" font leur apparition en Egypte, Rome bénéficiait de bains-toilettes publics.

Au Moyen-Âge, à coté des vases de verre destinés à recueillir l'urine pour les analyses des médecins, il existe de petits pots de terre destinés à un riche avenir.
Les personnes les plus aisées disposent, à cette époque, des premières chaises percées de notre histoire. Certaines de ces chaises étaient garnies de velours ou recouvertes d'une étoffe de laine noire, Louis XI disposait, pour sa part, d'une "chaise de retrait" entourée de rideaux et celui-ci achetait déjà de l'étoupe de lin, ancêtre direct du papier hygiénique.
Les excréments tombaient directement dans les rivières et les toilettes communes y étaient directement reliées. Les pauvres, eux, déféquaient dans la rue ou directement dans les rivières.
Ce n'est qu'au 16e siècle qu'on verra apparaître les toilettes dans les maisons, c'est également fin de ce siècle que sera inventé par John Harington, en Grande Bretagne, le siège à effet d'eau qui devra attendre deux siècles avant d'être réalisé.

Aux 17ème, 18ème siècles, le dévoilement public des organes génitaux ne pose aucune question, à cette époque, sans complexes, on urine, on défèque donc sans contraintes et, plus encore peut-être, on pète avec une intense satisfaction. L'absence de toilettes propres pousse les gens à déféquer là où ils le peuvent, c'est à dire, dans la rue, les endroits ouverts ou encore les rivières. "Le pot à pisser" a donné lieu à un artisanat florissant, car il se confectionnait en tous matériaux. Les vases de nuit adaptés à la morphologie féminine étaient appelés des " bourda loues ". Ces vases de nuit sont les ancêtres de notre pot de chambre.
Fin 17e, le choix du papier hygiénique dépend étroitement de la classe sociale. Cela va de la laine mérinos et du chanvre en passant par l'étoupe pour arriver, chez les pauvres, aux herbes et cailloux.

Le pot de chambre n'étant pas assez confortable, le 17e siècle va voir se répandre, dans les classes privilégiées, une belle pièce d'ébénisterie : la chaise percée. On sait que Louis XIII, déjà, recevait sur ce trône ! Le pot de chambre continue sa carrière et devient un des cadeaux les plus apprécié, certain étant fabriqués dans diverses manufactures royales. C'est en 1720 qu'apparaît la table de nuit prévue pour contenir le pot de chambre et en 1739 que pour la première fois la distinction, par des écriteaux, des toilettes publiques hommes et femmes se fait. C'est également à ce moment qu'apparaissent les premiers urinoirs.
Ce n'est qu'à la fin du siècle, qu'une proposition de toilettes publiques est suggérée, pour les endroits comme les musées ou palais de justice. Le véritable papier toilette fut inventé par Joseph Cayetty en 1857 et peu à peu ce papier toilette devient gratuit, grâce à l'argent que rapportent les toilettes publiques payantes.

Début 19e siècle tout ce qui se passe au-dessous de la ceinture devient suspect, c'est ainsi qu'apparaît en 1812 'la police sanitaire' pour interdire le " tout-à-la-rue " !

L'appartement bourgeois offre une nouvelle disposition, il comprend désormais des espaces de rejets tels que la cuisine et les lieux d'aisances. Il existe à cette époque une indifférence à l'égard des cuisines et des toilettes qui sont les tâches des domestiques. Les bourgeois ont été les premiers à jouir de WC privatifs or ils ont mis du temps à s'y habituer car ils préféraient l'ancien matériel puisqu'ils disposaient de personnel pour l'entretenir !
Alphonse Duleau et Henri Emmery, deux polytechniciens sont à l'origine d'un nouveau système de toilettes. Celui-ci facilitant l'évacuation des fosses des toilettes par un système de canalisations, c'est ainsi que sont apparus les égouts. Emile Trélat énonce les principes techniques des toilettes : " les appareils qui reçoivent les déjections et les conduisent à l'égout doivent être disposés de façon :
1) à tout expédier promptement au-dehors de l'appartement ;
2) à opérer leur propre nettoyage chaque fois qu'ils ont servi ;
3) à fonctionner comme obturateurs parfaits lorsqu'ils sont en repos ;
4) à diluer les matières solides qu'ils doivent éconduirent.
Ce n'est qu'après trente années de tâtonnements que la perfection sera atteinte par les Anglais, avec une chasse d'eau de 10 litres.


Bibliographie
  • MATANA Michel, Salles de bains, éd. Alternatives, coll. " concevoir et construire ", 2000.
  • GUERRAND Roger-henri, les lieux histoire des commodités, éd. La Découverte, 1985
  • Vu sur www.chez.com/wcinconnu/index2.html

    Le fermier, le loup, la chèvre et le chou

    Un fermier doit traverser une rivière avec un loup, une chèvre et un chou.
    Pour celà il dispose d'une barque mais ne peut pas laisser ensemble :


    -la chèvre et le loup car celui-ci la mangerait.
    -Le chou et la chèvre car celle-ci le mangerait.


    Quelle est la solution ?

    Quelques perles de J. Claude VanDamme


    La noisette :" Une noisette, j'la casse entre mes fesses tu vois... "

    L'air :" Je suis fascine par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre....Et les avions aussi.... En meme temps l'air tu peux pas le toucher...ca existe et ca existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est beau en meme temps tu peux pas le voir, c'est doux et tu peux pas le toucher.....L'air c'est un peu comme mon cerveau... "

    La cacahuete :" J'adore les cacahuetes. Tu bois une biere et tu en as marre du gout. Alors tu manges des cacahuetes. Les cacahuetes c'est doux et salé, fort et tendre,comme une femme. Manger des cacahuetes, it's a really strong feeling. Et apres tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuetes c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme ".

    Etre aware :"Y a des gens qui n'ont pas réussi parce qu'ils ne sont pas aware, ils ne sont pas "au courant". Ils ne sont pas à l'attention de savoir qu'ils existent. Les pauvres, ils savent pas. Il faut réveiller les gens. C'est-à-dire qu'y a des gens qui font leur travail, qui font leurs études, ils ont un diplôme, ils sont au contact tout ça. Tu as un rhume et tu fais toujours "snif". Faut que tu te mouches. Tu veux un mouchoir ? Alors y a des gens comme ça qui ne sont pas aware. Moi je suis aware tu vois, c'est un exemple, je suis aware."

    La femme :" Une femme qui est enceinte, par exemple, elle est aware qu'elle attend un enfant ."

    L' oxygène :" Entre toi et moi il y a un produit qui s'appelle un produit, et c'est un produit qui s'appelle l'oxygène, alors si tu fais ça (inspiration/expiration) comme ça, tu vis, mais si je tue l'oxygène comme sur la lune, tu meurs !! "


    Aujourd'hui 19 mars

    19 mars 1563
    L'Edit d'Amboise publié par Catherine de Médicis reconnaît provisoirement aux protestants la liberté de conscience, ainsi qu'une liberté de culte limitée à leurs demeures et à une seule ville par territoire, à l'exception de Paris.

    19 mars 1626
    Louis XIII tenait un lit de justice pour faire enregistrer des édits bursaux dont son ministre et ses courtisans prétendaient avoir besoin. Louis Servin, avocat-général au parlement de Paris, représenta fortement l'injustice de ces nouveaux impôts. Le roi interrompit Servin, qui persista dans son énergique protestation contre la dissipation de la cour. Alors Louis XIII entra dans une violente colère ; Servin, après avoir lutté encore quelques instants, tomba mort aux pieds du roi.

    19 mars 1682
    Bossuet rédige les textes des Quatre Articles que vote l'assemblée du clergé. Ceux-ci définissent les principes du gallicanisme et placent l'Église de France sous l'autorité du roi.

    19 mars 1793
    Fondation de l'École royale des Mines par le chimiste et minéralogiste Baltazar Georges Sage.

    19 mars 1808
    Charles IV, roi d'Espagne, abdique en faveur de son fils, proclamé sous le nom de Ferdinand VII.

    19 mars 1859
    Première représentation à Paris du Faust de Gounod.

    www.france-pittoresque.com

    17 mars 2005

    Une brève histoire de l'évolution

    "Prenons les six journées de la Génèse pour représenter ce qui, en fait, s'est passé en quatre milliards d'années. Une journée égale donc environ 660 millions d'années.

    Notre planète est née le lundi à zéro heures.

    Lundi, mardi, et mercredi jusqu'à midi, la terre se forme.

    La vie commence mercredi à midi et se dèveloppe dans toute sa beauté organique pendant les trois jours suivants.

    Samedi après-midi, à quatre heures, les grands reptiles apparaissent. Cinq heures plus tard, à neuf heures du soir, lorsque les séquoias sortent de terre, les grands reptiles disparaissent. L'homme n'apparait qu'à minuit moins trois minutes. Le Christ nait à un quart de seconde avant minuit. A un quarantième de seconde avant minuit, commence la révolution industrielle...

    Il est maintenant minuit, samedi soir, et nous sommes entourés de gens qui croient que ce qu'ils font depuis un quarantième de seconde peut continuer indéfiniment."

    David Brower

    15 mars 2005

    D'où vient la circulation à droite ?

    Décidée par Napoléon, elle fut fortement encouragée par les postillons français. Les chevaliers portaient leur épée à gauche et le geste de dégainer nécessitait leur circulation sur la partie gauche des routes et chemins... Cependant, alors que les cochers anglais conduisaient leur attelage depuis un siège "central", les postillons français dirigeaient assis sur le cheval de gauche, et donc avec un autre cheval à leur droite : afin de ne pas être écrasé sur le bas-côté en cas de chavirement, les postiers français réclamèrent la circulation à droite, demande à laquelle accéda l'Empereur.

    Magazine Auto Peugeot, juin 2000, p. 15
    vu sur www.naute.com

    14 mars 2005

    Le Trésor des Templiers

    LE TRÉSOR DES TEMPLIERS
    CACHÉ DANS LA SARTHE ?
    (Extrait de « Les légendes de l'Histoire de France »)

    A Juillé, dans la Sarthe, existe encore le vieux donjon d'un château en ruines, détruit à la fin du XVIe siècle sur ordre d'Henri IV punissant son seigneur d'avoir donné asile aux gens de la Ligue qui le combattaient. L'ombre de cette relique fortifiée cache encore le secret que, dans certaines veillées, se racontaient nos Anciens dans les chaumières. Il se disait alors que, dans les sous-sols du vieux donjon, existait un caveau dont le rocher du fond avait la particularité de s'ouvrir à minuit, le jour de Noël, pour laisser entrevoir une cavité emplie d'innombrables richesses.

    Ce spectacle d'un trésor caché durait le temps que les douze coups de minuit mettaient à sonner, et le danger était grand d'essayer de le regarder plus longtemps car alors les parois se resserraient subitement. Un imprudent, attiré par l'éclat de l'or et des pierreries, s'y risqua pourtant ; Paul Duvallin conta en 1879 l'histoire qu'il disait tenir d'un sien aïeul qui lui aurait affirmé la tenir de son propre aïeul, André du Val de lin, qui aurait vu « la cache » !

    Cela se passait au temps de la régence, où la vie des gens était fort difficile dans nos campagnes. Les épidémies y étaient courantes, Marseille subissait la peste, et la disette menaçait. La dîme et la redevance étaient pressantes, aussi tous les moyens étaient-ils bons pour essayer de survivre dans le pauvre royaume de France. Jean, un jeune laboureur de la paroisse de Juillé, avait connaissance de la cache du donjon. Un sien parent lui avait transmis le secret de famille : les Templiers avaient caché là une part de leur trésor, avant que Philippe le Bel s'accapare des biens de l'Ordre du Temple de Jérusalem après avoir fait arrêter, torturer et brûler sur un bûcher, leur grand Maître Jacques de Molay, en 1314.

    C'était un secret qui ne se transmettait que de père en fils, selon un usage de notre campagne où il ne faut jamais confier un secret aux filles qui racontent toujours tout à leur confesseur et à leurs amants. L'origine de cette histoire de famille remontait aux temps des croisades, quand l'un de ses ancêtres, Hubert de Faudoas, était page de Guillaume de Beaujeu, un grand Maître de l'Ordre du temple tué à Saint Jean d'Acre en 1291, lors de l'assaut de la cité par les Musulmans. Devenu chevalier du Temple chargé de la garde du trésor de l'Ordre, l'ancêtre Templier aurait dissimulé l'or du Temple afin de le mettre hors de la portée des prétentions royales visant à l'élimination du pouvoir templier. Le gardien du trésor espérait ainsi pouvoir faire renaître l'Ordre, mais l'élimination physique de ses membres, la séquestration de toutes ses commanderies, et un secret trop bien gardé, rendirent à jamais impossible la renaissance du Temple. Toutefois, avant d'être lui-même envoyé au bûcher, Hubert de Faudoas avait eu le temps de confier le secret du trésor caché dans les souterrains du château de Juillé à l'un des siens.

    Il lui avait dit avoir ramené de Terre sainte, un serrurier arménien qui détenait le pouvoir de faire ouvrir et fermer les portes sans utiliser de clés, uniquement par la vibration émise par un gong ou par une cloche. En utilisant cette magie, il avait donc fait aménager une cavité secrète dans le caveau de son château de Juillé, dont les parois du fond s'entrouvraient une seule fois dans l'année, au bruit de la cloche de l'église voisine sonnant minuit le jour de Noël. Toutefois, pour empêcher qu'on emporte le trésor, l'ouverture de la cavité ne durait que le temps de la résonance des cloches. Afin que ce secret soit préservé, le serrurier arménien et ses compagnons qui avaient travaillé à cette cavité, avaient été précipités dans les oubliettes du château. Seul l'héritier mâle des Faudoas était dépositaire du secret, héréditaire, de l'or du Temple.

    Le trésor déposé là provenait des richesses de l'Ordre, ramenées de l'îlot forteresse de Rouad, en Syrie, au moment où les Croisés étaient chassés de Terre sainte, mais aussi d'une partie de l'or que Guillaume de Beaujeu aurait rapporté de ses mystérieux voyages maritimes en terres inconnues, quand il n'était encore qu'un simple chevalier. Afin de faire oublier l'ombre de son Templier d'ancêtre aux autorités royales conscientes d'avoir été bernées par l'Ordre, la famille d'Hubert de Faudoas se fit discrète durant des générations, en se contentant de gérer ses terres autour de son château féodal. Mais, à la fin du XVIe siècle, un mauvais choix politique attira une nouvelle fois le courroux royal sur elle. Ayant donné asile à des membres influents de la Ligue qui fuyaient la colère dHenri IV, leur château de Juillé fut démantelé, seul le donjon fut épargné de la démolition. La famille Faudoas dut alors se disperser dans ses fermes d'alentour pour y trouver asile et subsister.

    Plus d'un siècle après cette démolition, Jean Faudoas était le dépositaire du secret de famille, et ses activités de laboureur dans la paroisse de Juillé ne lui permettant pas de nourrir décemment ses enfants; il décida d'aller, lors de la prochaine nuit de Noël, faire un prélèvement sur le trésor du Temple afin de disposer d'un peu plus d'aisance.

    Connaissant les dangers de l'opération, avec le risque de rester enfermé dans la cave du trésor, mais ne pouvant, par serment familial, partager son secret avec personne, Jean Faudoas demanda toutefois à André, son frère de lait avec lequel il partageait son quotidien de laboureur, de se soucier de lui le lendemain de Noël. S'il n'était pas reparu à leur ferme du Val de lin à ce moment là, il lui demanda, en exigeant le secret de tout cela par serment, de venir voir dans le caveau du vieux donjon s'il avait laissé une trace de son passage. Et si cela était, de faire disparaître cette trace et de n'en jamais parler à personne.

    Quand Noël arriva, André assista à la messe de la nativité en l'église de Juillé, mais il ne vit point Jean. Lorsque les douze coups de minuit sonnèrent pour célébrer l'eucharistie, chacun demanda à Dieu de lui accorder plus de faveurs que de soucis dans l'année qui viendrait. Quand la messe fut dite, les paroissiens regagnèrent leurs logis en chantant des prières pour se réchauffer l'âme dans la nuit d'hiver.

    Le lendemain, André n'aperçut pas Jean au Val de lin. Fidèle à son serment, il conserva ses inquiétudes pour lui et, malgré le grand froid d'une forte gelée qui rendait la surface de la terre glissante, il s'équipa d'une torche et d'un bâton pour se rendre, le soir venu, dans les ruines du château. Il connaissait le sentier de ronces qui menait au caveau du vieux donjon, pour l'avoir parcouru étant enfant, lors de jeux partagés avec Jean. Ayant apporté quelques braises dans sa boîte à cendres, il alluma sa torche lorsqu'il parvint à l'escalier aux marches disjointes, qui menaient dans les entrailles de la tour. Le chemin conduisant au caveau était sombre, et André n'était pas certain que l'âme des défunts seigneurs de Juillé le laisserait en paix quand il pénétrerait dans leur sanctuaire. Enfin, tremblant un peu, il pénétra dans le caveau, mais l'éclat de sa torche était insuffisant pour dissiper toute l'ombre de ces lieux.

    André remarqua que la dalle qui recouvrait l'un des tombeaux était restée ouverte, dégageant un passage qui s'ouvrait sur un escalier s'enfonçant dans un puits d'ombre. Luttant contre sa peur, mais comprenant qu'il s'agissait là de la trace dont lui avait parlé Jean, André s'engagea dans la descente. Après quelques marches, il pénétra dans une petite fosse vide de tout sarcophage. L'explorant alors à la lueur de sa torche, il remarqua que le mur du fond présentait comme une fissure, une fente si mince qu'elle n'était visible que par l'espèce de filet sanguinolent qui paraissait avoir jailli en son milieu. Au pied du mur, au centre d'une tâche rougeâtre, se trouvaient comme des bouts de doigts sectionnés à hauteur de la première phalange. Il y avait aussi un objet brillant, qui paraissait avoir roulé là ; on aurait dit un calice qui brillait de mille feux sous l'éclat de la torche, comme une énorme pierre précieuse qui se serait échappée du mur. Il n'y avait rien d'autre.

    André s'efforça alors d'ébranler le mur, le frappant avec son bâton, mais il ne s'en échappait nulle résonance creuse, et aucune voix ne répondait à ses appels. L'interstice de la fissure, qu'il devinait plus qu'il ne la voyait, était trop mince pour permettre d'y introduire même la lame de son poignard. Aux débris sanglants qu'il avait ramassés au pied du mur, André devina qu'un drame s'était déroulé là, et que Jean en était sûrement la victime. Impuissant face au mur, et commençant à suffoquer dans la fosse, André ramassa le ciboire, remonta, et referma la dalle du sarcophage afin d'effacer la trace du passage secret. Il sortit du caveau et rejoignit sa ferme en méditant sur le sort advenu à son frère de lait. Il se doutait bien que le mur contenait la clé du mystère de la disparition de Jean mais, tenu par son serment, il ne pouvait se parjurer en demandant de l'aide.

    Après quelques jours de réflexion, tourmenté mais soucieux de ne pas encourir la colère divine, André décida de confesser une partie de cette affaire au curé afin d'obtenir que soit dite une messe à la mémoire de Jean. Pour prix de cette dévotion, il remit le ciboire au curé en lui affirmant que tel était le voeu de Jean avant qu'il disparaisse, mais il ne dit pas un mot sur le passage secret du caveau sous le donjon.

    Lui-même tenu au secret confessionnel, et ne sachant comment justifier la présence d'un ciboire décoré de pierres précieuses dans sa paroisse, le curé de Juillé remit l'objet à l'évêque du Mans par le biais d'une offrande à la Vierge Marie.

    Surpris de la beauté de cette oeuvre, l'évêque la fit analyser et expertiser par des orfèvres, sans toutefois révéler comment elle lui était parvenue. Mais bientôt des rumeurs circulèrent sans que l'on sache qui les propageait, disant que le Saint Graal venait mystérieusement de réapparaître en terre celtique du Maine. Le ciboire dAndré était en effet en moldavite, cette pierre classée précieuse, d'une gemme brun vert, qui provient de Moravie où l'on dit qu'elle est d'origine météorite. Or les légendes celtiques du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table ronde, prétendent que le Saint Graal, qui aurait recueilli le sang du Christ, aurait été taillé dans cette gemme. Ainsi, le ciboire de Juillé entrait secrètement dans la légende. Trouvant sans doute trop pesant le poids du mystère de cet objet brusquement ressuscité, l'évêque du Mans fit don du précieux calice au Saint Père Benoît XIII, qui venait d'inaugurer son pontificat.

    Le trésor du Temple et son refuge secret sont toujours enfouis sous les ruines d'un vieux château. André conserva son secret : il avait vu le Saint Graal ! Selon la tradition, il le transmit à son fils en exigeant le serment de la préservation du secret familial. Lui-même le transmit à son fils pour suivre le cours du temps. Cette... étincelle d'un morceau de légende poursuivit son chemin mais, aujourd'hui, n'ayant qu'une fille pour héritière, je confie le secret familial à ma plume pour réveiller les Templiers !

    Paul Duvallin, 1879

    vu sur www.france-pittoresque.com

    13 mars 2005

    Through the Rain

    When you get caught in the rain with nowhere to run
    When you're distraught and in pain without anyone
    When you keep crying out to be saved
    But nobody comes and you feel so far away
    That you just can't find your way home
    You can get there alone
    It's okay, what you say is

    I can make it through the rain
    I can stand up once again on my own
    And I know that I'm strong enough to mend
    And every time I feel afraid I hold tighter to my faith
    And I live one more day and I make it through the rain

    And if you keep falling down don't you dare give in
    You will arise safe and sound, so keep pressing on steadfastly
    And you'll find what you need to prevail
    What you say is

    And when the rain blows as shadows grow close don't be afraid
    There's nothing you can't face
    And should they tell you you'll never pull through
    Don't hesitate, stand tall and say

    I can make it through the rain
    And I live once again
    And I live one more day
    And I can make it through the rain
    You will make it through the rain.

    Lyrics by Through the Rain, M.Carey

    Aujourd'hui 13 mars

    Cela s'est passé un 13 mars

    13 mars 1569
    Exécution du prince de Condé (Louis Ier de Condé), à la tête des protestants. Blessé et prisonnier, il est achevé d'un coup de pistolet tiré par le baron de Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anjou (futur Henri III, à la tête des catholiques).

    13 mars 1809
    Révolution en Suède. Gustave-Adolphe II est désarmé par un Suédois, qui lui adresse ces paroles : « Sire, votre épée vous a été donnée pour la tirer contre les ennemis de la patrie, et non contre les vrais patriotes, qui ne veulent que votre bonheur et celui de la Suède. » Le 29 mars suivant, Gustave-Adolphe abdique la couronne en ces termes : « Persuadé que nous ne pouvons plus continuer nos fonctions royales, ni maintenir l'ordre et la tranquillité dans ce royaume, d'une manière digne de nous et de nos sujets, nous nous faisons un devoir sacré de renoncer, par le présent acte, volontairement et par notre propre motif, à nos fonctions royales, afin de consacrer le reste de nos jours à la gloire de Dieu. »

    13 mars 1736
    Le baron Théodore de Neuhoff se déclare roi de Corse. Il appartenait à une famille de Westphalie qui, à la suite d'une mésalliance, avait été contrainte de se réfugier en France. De Neuhoff était né en 1690.

    13 mars 1815
    Les huit puissances signataires du traité de paix de Paris, du 30 mai 1814, réunies au congrès de Vienne, déclarent que Bonaparte, en rompant la convention qui l'avait établi à l'île d'Elbe, s'est placé hors des relations civiles et sociales, et le livrent à la vindicte publique comme ennemi et perturbateur du repos du monde.

    11 mars 2005

    Usure du cerveau


    Un neuropsychologue américain, le professeur Rosenzweig de l'université de Berkeley, a voulu connaître l'action du milieu sur nos capacités cérébrales. Il a pour cela utilisé des hamsters issus de mêmes parents, sevrés le même jour, nourris de la même manière et les a installés dans trois cages.

    La première était vaste, remplie d'objets hétéroclites avec lesquels ils pouvaient jouer et faire du sport grâce à toutes sortes d'ustensiles: roues, grillages, échelles, balançoires. Les hamsters y étaient plus nombreux, se battaient pour accéder aux objets, jouaient.

    La seconde était une cage moyenne, vide, mais avec de la nourriture distribuée à volonté. Les hamsters y étaient moins nombreux et n'ayant pas d'enjeux, pouvaient se reposer tranquillement.

    La troisième était une cage étroite dans laquelle il n'y avait qu'un seul hamster. Il était nourri normalement mais il ne pouvait qu'entr'apercevoir à travers une ouverture dans le grillage le spectacle des autres hamsters dans leur cage. Un peu comme s'il regardait la télévision.

    Au bout d'un mois, on sortit les hamsters pour faire le point sur l'influence du milieu sur leur intelligence. Les hamsters de la première cage, pleine de jouets, étaient de loin plus rapides que les autres dans les tests de labyrinthe ou de reconnaissance d'image.

    On a ouvert leur crâne. Le cortex des hamsters de la première cage était plus lourd de 6% par rapport à ceux de la deuxième et davantage encore par rapport à celui de la troisième cage. Au microscope, on pouvait s'apercevoir que ce n'était pas le nombre de leurs cellules nerveuses qui avait augmenté mais plutôt la taille de chaque neurone qui s'était allongée d'à peu près 13%. Leur réseau nerveux était plus complexe. En outre, ils dormaient mieux.

    Peut-être que si le cinéma populaire est souvent celui qui a montré des héros confrontés à des situations de plus en plus complexes, dans des décors de plus en plus grandioses donc plus riches, ce n'est pas un hasard. Le rêve de l'homme est de se retrouver dans un univers d'épreuves à surmonter. Le héros qui "agit" est un héros qui complexifie son cerveau. Les héros qui ne font que parler à table n'ont pas cette valeur exemplaire.

    Il faut surtout bien déduire de cette expérience que le cerveau ne s'use qui si l'on ne s'en sert pas.

    source : www.bernardwerber.com

    Erlkönig

    Wer reitet so spät durch Nacht und Wind?
    Es ist der Vater mit seinem Kind.
    Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
    Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.

    Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht?
    Siehst Vater, du den Erlkönig nicht!
    Den Erlenkönig mit Kron' und Schweif?
    Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif.

    Du liebes Kind, komm geh' mit mir!
    Gar schöne Spiele, spiel ich mit dir,
    Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
    Meine Mutter hat manch gülden Gewand.

    Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,
    Was Erlenkönig mir leise verspricht?
    Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind,
    In dürren Blättern säuselt der Wind.

    Willst feiner Knabe du mit mir geh'n?
    Meine Töchter sollen dich warten schön,
    Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn
    Und wiegen und tanzen und singen dich ein.

    Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort
    Erlkönigs Töchter am düsteren Ort?
    Mein Sohn, mein Sohn, ich seh'es genau:
    Es scheinen die alten Weiden so grau.

    Ich lieb dich, mich reizt deine schöne Gestalt,
    Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt!
    Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an,
    Erlkönig hat mir ein Leids getan.

    Dem Vater grauset's, er reitet geschwind,
    Er hält in den Armen das ächzende Kind,
    Erreicht den Hof mit Mühe und Not,
    In seinen Armen das Kind war tot.

    Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)

    08 mars 2005

    Apprécier ce que l'on a

    Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.

    Au retour, le père demande à son fils. : " as-tu aimé ton séjour? "

    " C'était fantastique, papa ! "

    "As-tu vu comment les gens pauvres vivent? " demande encore le père.

    "Ah oui! " Répond le fils

    " Alors qu'as-tu appris?"

    Le fils lui répond " J'ai vu que nous n'avions qu'un chien alors qu'ils en ont quatre.

    Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande crique.

    Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.

    Nous avons une immense galerie à l'avant et eux ont l'horizon.

    Nous avons un domaine mais eux ont des champs à perte de vue.

    Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.

    Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.

    Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger. Eux ont des amis qui les protègent. "

    Le père en resta muet.

    Le fils rajouta: " Merci Papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas ".

    Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.

    Ce qui est un objet sans valeur pour un peut très bien être un trésor pour un autre. Ce n'est qu'une question de perspective.

    C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons au lieu d'en vouloir toujours plus.

    Apprenez à apprécier ce que vous « avez ». Retrouvez vos yeux et votre cœur d’enfant et voyez combien il est important d’apprécier ce que vous avez plutôt que de vous soucier de ce que vous ne possédez pas.

    Auteur inconnu

    Aujourd'hui 8 mars

    Cela s'est passé un 8 mars :


    8 mars 1596

    On pend sur la place de Grève un jeune homme nommé La Ramée, qui se disait fils de Charles IX, et qui s'était rendu à Reims pour se faire sacrer roi. Il prétendait que la reine-mère, Catherine de Médicis, l'avait enlevé après sa naissance, et qu'ayant été exposé comme un enfant dont on voulait se défaire, il avait été recueilli et élevé par un gentilhomme du Poitou, nommé Gilles La Ramée.
    Sur ce fondement il prétendait être le légitime roi de la France, et faisait beaucoup valoir certaines révélations, que lui et un laboureur, de Vaux-en-Champagne, prétendaient avoir eues. Quelques seigneurs donnaient, ou feignaient de donner dans ces chimères, et fournissaient libéralement, par compassion disaient-ils, à son entretien. Dans un autre temps, on se serait contenté d'enfermer cet homme aux Petites-Maisons, comme un fou ; mais dans les conjonctures où se trouvait l'état, le parlement de Paris confirma la sentence du siège royal de Reims, par laquelle La Ramée avait été condamné à être pendu.

    8 mars 1790
    L'Assemblée Nationale, sur le rapport de Barnave, rend un décret qui autorise chaque colonie à faire connaître son voeu sur la constitution, la législation et l'administration qui conviennent à sa prospérité et au bonheur de ses habitants. Il est décidé que les assemblées coloniales seront maintenues d'après de nouvelles instructions, et qu'elles énonceront leur voeu sur les modifications au régime prohibitif entre les colonies et la métropole.

    8 mars 1795
    Retour des Girondins à l'Assemblée, imposé par les modérés. Ce retour s'accompagne de la restitution de leurs biens aux familles des victimes de la Terreur.

    8 mars 1869
    Décès d'Hector Berlioz à La Côte-Saint-André, dans l'Isère. Il était né dans cette même ville le 11 décembre 1803. Ayant commencé l'étude de la musique à l'âge de 12 ans, il se rendit à Paris en 1821 pour y faire des études de médecine, qu'il abandonna pour se consacrer ensuite à la composition.

    06 mars 2005

    Fable d'âne

    Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement depuis des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il décida que l'animal était vieux et que le puits devait disparaître de toute façon, et que ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.

    Il invita tous ses voisins à venir l'aider. Ils prirent tous une pelle et commencèrent à boucher le puits. Au début, l'âne réalisa ce qui se produisait et se mit à brailler terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il se tut.

    Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda dans le fond du puits et fut bien étonné : avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

    Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, l'âne put sortir hors du puits et se remit à trotter !

    La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.

    Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'abandonnant jamais !

    vu sur www.naute.com

    05 mars 2005

    Merci Mozart

    Le Miserere d’Allegri était jalousement gardée par la maîtrise de la chapelle Sixtine à Rome. Pour s’en assurer l’exclusivité, le pape Urbain VIII et ses successeurs avaient interdit la copie et réservé l'exécution à la seule enceinte de la chapelle Sixtine. Les partitions de la messe demeuraient secrètes et quiconque parmi les auditeurs était surpris à prendre des notes était expulsé de la chapelle.

    À l'âge de 14 ans, Mozart fit un voyage en Italie. Le 11 avril 1770, Mozart et son père assistèrent à la chapelle Sixtine au célèbre Miserere d’Allegri. Après cette unique audition, Wolfgang rentra chez lui et reproduisit les neufs voix du Misere sur partition qui depuis a fait le tour du monde. L’oeuvre entière était gravée dans sa prodigieuse mémoire après une seule écoute !

    Grâce à Mozart, cette oeuvre merveilleuse est enfin passée dans le domaine public. Il est probable que, aujourd'hui, avec les nouvelles lois protégeant la propriété intellectuelle, un tel exploit vaudrait au jeune prodige d'être arrêté pour «copie illicite » et « diffusion sans autorisation d'une oeuvre protégée». Merci Mozart !

    source : www.naute.com

    04 mars 2005

    Achung Wette

    Eines Morgens betritt eine alte Dame mit einer großen Tasche voller Geld die Bank von Kanada. Sie besteht darauf, vom Präsidenten der Bank empfangen zu werden, um ein Sparkonto für ihr vieles Geld anzulegen. Nach regem Gesprächswechsel (der Kunde ist König) bringt sie schließlich ein Angestellter zum Präsidenten.
    Auf die Frage des Präsidenten, um welchen Betrag es sich handel', antwortet die alte Dame: "175.000.000 $", und stellt die Tasche auf seinen Tisch.
    Neugierig geworden, fragt der Präsident, wie sie denn zu einer solchen Ersparnis gekommen sei?
    "Durch Wetten", antwortet die alte Dame.
    Überrascht fragt er," welche Art von Wetten?"
    " So in etwa wie die folgende", sagt die Dame: "wenn Sie möchten, wette ich 25.000.000 $, dass Sie viereckige Eier haben".
    Der Präsident fängt an zu lachen und sagt, diese Art von Wetten können Sie unmöglich gewinnen. Fragt die alte Dame:
    "Ja würden Sie denn die Wette annehmen?"
    "Sicherlich", sagt der Präsident:" ich wette 25.000.000$, dass ich keine viereckigen Eier habe." "Einverstanden", erklärt die alte Dame. "Aber in Anbetracht der Höhe der Summe komme ich morgen früh um 10:00 mit meinem Anwalt als Zeugen wieder, wenn Sie nichts dagegen haben".
    "Kein Problem", sagt der Präsident zuversichtlich.
    An diesem Abend wird der Präsident doch sehr unruhig und verbringt eine lange Zeit vor einem Spiegel, betrachtet seine Eier von allen Seiten, um sicher zu sein, dass seine Eier nicht als viereckig bezeichnet werden könnten, und auch sicher zu sein, diese Wette dann zu gewinnen.
    Um Punkt 10:00 am nächsten Morgen betritt die alte Dame das Büro des Präsidenten in Begleitung Ihres Anwalts, und bestätigt die Wette von 25.000.000 $, dass der Präsident viereckige Eier hätte.
    Auch dieser bestätigt, dass die Wette der Vereinbarung des Vortages entspricht und dass er diese Wette eingehe. Die alte Dame bittet ihn demzufolge, die Hose herunterzulassen, damit sie und ihr Anwalt alles sehen könnten. Der Präsident lässt die Hosen fallen, daraufhin tritt die alte Dame näher und bittet darum, die Eier zur Überprüfung anfassen zu dürfen.
    "Na ja, einverstanden", sagt der Präsident, "da es um soviel Geld geht, sicher doch", und die Dame fasst ihn an die Eier.
    Da bemerkt er, wie der Anwalt der alten Dame mit dem Kopf gegen die Wand rennt. Auf die Frage, warum er dies täte, antwortet die alte Dame:
    "Dies sei mit Sicherheit darauf zurück zu führen, dass sie mit dem Anwalt um 100.000.000 $ gewettet hätte, gegen 10:00 die Eier des Präsidenten der Bank von Kanada in der Hand zu halten..."

    01 mars 2005

    Mois de mars

    Le fondateur de Rome, Romulus, voulant donner à son peuple un calendrier nouveau, divisa l'année en dix mois de trente jours, et consacra le premier de ces mois au dieu Mars, dont les Romains le prétendaient issu. Cette année de dix mois n'était ni solaire, ni lunaire ; on la connaît dans l'histoire sous le nom d'année martiale . . C'est Numa Pompilius qui vers 700 av. J.-C. changea cet ordre de choses, en ajoutant au calendrier les mois de janvier et février, et en fixant le commencement de l'année au 1er janvier. En France, on commençait d'ailleurs l'année à Pâques, ou plutôt au samedi saint, après la bénédiction du cierge pascal, et ce jusqu'à la promulgation de l'édit de Charles IX en 1567.

    Mars incarne la force brutale. Tous les peuples de l'Antiquité l'adoraient. Dieu de la guerre, fils de Jupiter et de Junon, il avait, sous le nom d'Arès, des autels dans toute la Grèce. On raconte que Mars, cité devant les dieux par Neptune dont il avait tué le fils, fut acquitté par ses juges, réunis sur une colline près d'Athènes. En souvenir de ce fait mémorable, les Grecs donnèrent à leur tribunal, installé au lieu même où Mars fut jugé, le nom d'Aréopage signifiant colline de Mars.

    Ce même nom de Mars fut donné plus tard à l'un des jours de la semaine, le mardi ; à l'une des planètes que connaissaient les Anciens, et enfin au métal, le fer, qui servait à fabriquer les armes de guerre. Le mois de mars était symbolisé par un homme vêtu d'une peau de louve, en souvenir de la nourrice de Romulus. Le dieu Mars était représenté sous la figure d'un guerrier terrible. Le coq, symbole de vigilance, lui était consacré. On sacrifiait sur ses autels des loups et quelquefois des victimes humaines. Le poète Ausone place auprès de lui un bouc pétulant, une hirondelle qui gazouille, un vase plein de lait, qui, avec l'herbe verdoyante, annoncent le retour du printemps. Dans les combats, il était accompagné de ses fils Phoibos et Déimos (la Crainte et l'Effroi) qui attelaient et conduisaient son char, ainsi que d'Eris (la Discorde), sa compagne et sa soeur, qui se tenait à ses côtés.

    Mars, dieu de la guerre, est parfois confondu avec la déesse Bellone qui avait à Rome même un temple célèbre. C'est dans ce temps qu'étaient reçus les généraux vainqueurs, qu'on donnait audience aux ambassadeurs. A la porte du temple était une colonne contre laquelle le héraut, c'est-à-dire l'officier public chargé de déclarer la guerre, lançait une pique pour annoncer que la guerre venait d'être décidée. Les prêtres de Bellone, les bellonaires, célébraient les fêtes de la déesse en se perçant la poitrine avec leurs épées et en lui offrant le sang qui sortait de leurs blessures. Ces fêtes avaient lieu le 24 mars, et ce jour-là portait dans le calendrier le nom de jour de Sang.

    On raconte qu'à Rome, sous le règne de Numa (en l'an 44 de la fondation de la ville), une pierre en forme bouclier tomba du ciel. Les augures furent consultés. Rien de plus bizarre assurément que ces prêtres nommés Augures (du latin ex avium garritu signifiant du chant des oiseaux), qui tiraient des prophéties du chant des oiseaux ou de la manière dont se nourrissaient les poulets sacrés. Un bâton recourbé était le signe de leur dignité. Ils formaient une classe spéciale parmi les prêtres chargés des présages ; à côté d'eux se trouvaient les aruspices (du latin ara inspicio signifiant j'observe les autels), plus particulièrement chargés d'inspecter le mouvement des victimes, d'examiner leurs entrailles... Les esprits sérieux se moquaient de ces devins ; on disait que deux augures ne pouvaient se regarder sans rire, et cependant ils jouissaient du plus grand crédit. Cicéron lui-même appartenait au collège des augures.

    Lorsque ce bouclier tomba du ciel, les augures déclarèrent que le destin de la ville naissante était lié à la conservation du bouclier céleste. Numa fit exécuter par un ouvrier habile onze boucliers absolument semblables, afin de déjouer les mauvais desseins de ceux qui tenteraient de s'en emparer. On donna à ces boucliers le nom d'Anciles, d'un mot grec signifiant courbe, parce qu'ils étaient échancrés latéralement de façon à être plus larges vers leurs extrémités qu'à leur partie moyenne.

    Ces anciles étaient déposés dans le temple de Mars, sous la garde de douze prêtres appelés saliens (de salire signifiant sauter, ou sallare signifiant danser), parce que chaque année, le 1er mars, ils parcouraient la ville portant au bras les boucliers sacrés et exécutant, au son des instruments de musique, des danses et des chants solennels. Pendant les trois jours que durait cette fête, on ne pouvait ni se marier, ni entreprendre quelque chose d'important. On raconte que Veterius Mamurius, l'ouvrier qui fabriqua les anciles, refusa tout salaire, en demandant seulement que son nom fut mentionné dans les hymnes que chantaient les prêtres de Mars. Nous savons aujourd'hui que cette pierre était un météorite, un aérolithe, au même titre que la pierre noire tombée en Grèce et qu'on adorait sous le nom de Cybèle.

    Le mois de mars renferme souvent deux fêtes religieuses. La première, l'Annonciation, fut instituée en mémoire de la nouvelle que l'ange Gabriel vint donner à Marie, qu'elle concevrait le fils de Dieu. Le peuple l'appelle Notre-Dame de mars, à cause de l'époque où elle est solennisée. Son institution, sans être précisément connue, est fort ancienne ; il existe sur cette fête deux sermons de saint Augustin, qui mourut en 430. Ce jour de l'Annonciation était autrefois lié à une singulière légende. Comme cette fête arrive presque toujours en plein carême, où le jeûne est prescrit et que, selon les saints usages, on ne le peut rompre qu'après les vêpres, on chante les vêpres, ce jour-là, immédiatement à la suite de la messe. Mais si l'on interrogeait nos ancêtres sur la raison de cette coutume, ils répondaient que tout enfant qui naîtrait entre la messe et les vêpres, le jour de l'Annonciation, appartiendrait droit au démon, ce qui a obligé l'Église a supprimé l'intervalle...

    La seconde, le dimanche des Rameaux, commence la semaine sainte. Elle reçut son nom de l'usage établi dans les premiers siècles, de porter ce jour-là en procession, et pendant l'office, des palmes ou des rameaux d'arbres en mémoire de l'entrée triomphante du Christ à Jérusalem, huit jours avant la Pâques. Les peuples, disent les évangélistes, avertis de l'arrivée de Jésus, allèrent au-devant de lui, étendirent leurs vêtements sous ses pas, et couvrirent le chemin de branches de palmier. Ils l'accompagnèrent jusqu'au temple en poussant des cris de joie. Par suite de cette cérémonie, le dimanche des Rameaux est appelé dans plusieurs provinces Pâques fleuries.

    La bénédiction des rameaux, en usage aujourd'hui, l'était déjà dans les Gaules au VIIe siècle. On appelle encore ce dimanche Capitilavium, parce que c'était le jour où on lavait la tête des catéchumènes qui venaient tous ensemble demander à l'évêque la grâce du baptême, qu'on leur administrait le dimanche suivant.

    Un brasseur du faubourg Saint-Marceau, à Paris, ne faisant que de la bière de mars (ainsi nommée parce qu'elle se fabrique avec un froment qui se sème en ce mois), avait pris pour enseigne le dieu Mars. En 1793, on lui objecta que Mars était un ci-devant, et qu'un bon patriote ne devait rien conserver de l'Ancien Régime. Il ne pouvait prendre le dieu Ventôse, qui occupait les 21 premiers jours du ci-devant Mars, et qui eût inspiré, sur les effets de sa bière, un affreux calembour. Mais Germinal entrait en fonction le 22 ; c'était assez. Il fit repeindre son enseigne, où l'on put lire le lendemain : Au dieu Germinal, brasserie de Justin Carmus.

    source : www.france-pittoresque.com
    La légende des mois, 1881