
Merci Baltha ! ;-))
Aine était la déesse irlandaise de l'amour et la fertilité qui choisissait fréquemment ses amants parmi les mortels. Elle est parfois identifiée a Morigan . Elle était associé à la lune et adorée la veille du Midsummer (milieu de l'été). Elle passe pour être la responsable du statut élevédes femmes de l'ancienne Irlande. Elle est comparable aux grandes déesses Frigg ou Aphrodite des panthéons nordique et grec. Jusqu' au VI ième siècle après J.C. son culte demeura important en particulier dans le Munster et le Connaught et s'étendit même jusqu'aux îles occidentales de l'Ecosse. Plus tard elle devint une reine des fées. et jusqu'au XIX ième siècle des gens apportaient des torches de foins sur le Cnoc Aine dont ils faisaient le tour dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et puis ils répandaient les cendres des torches dans leurs champs et sur leur bêtes pour les protéger.
Diverses légendes l'identifient comme la fille du du dieu de l'océan Mac Manannan Llyr, tandis que d'autres la compare à Morrigu, ou à la "Grande Reine". Aine était aussi la déesse de poésie et la folie et un cairn Mullach an Triuir sur la montagne, Cnoc Aine, pouvait accorder soit un don de poésie soit la folie. Ceux qui s'assoyaient sur la pierre, Cathair Aine, risquaient de perdre l'esprit et ceux qui s'y assoyaient trois fois le perdaient à tout jamais. La légende raconte aussi que tous les chiens errants d'Irlande se rassemblaient là.
La "Déesse fiancée ", qui était l'épithète Cu Gorm (le chien courant gris) avait été le premier nom de Aine.
Aine avait aussi le pouvoir de guérir qui était associé aux lacs et des puits comme à Tobar-Na-Aine (Puits de Aine) et dans toute l'Irlande on lui reconnaissait le pouvoir de soigner et de rétablir la bonne santé car elle était la gardienne de l'étincelle de vie qui traverse le corps toutes les 24 heures. C'est pourquoi il était interdit de pratiquer des saignées les jours qui lui étaient consacrés de peur que l'étincelle de vie sorte du corps du patient et qu'il en meure.
Comme tous les gens de Sidhe, elle était aimable et serviable envers tous ceux qui l'a vénérée mais elle excerçait une vengeance implacable sur ceux qui lui nuisaient comme par exemple le Roi de Munster, Ailill Olom.
En 1420 s'est produite en Bohème la révolte des Hussites. Précurseurs du protestantisme, ils réclamaient la réforme du clergé et le départ des seigneurs allemands. Un groupe plus radical se détacha du mouvement: les Adamites. Eux remettaient en cause non seulement l'Eglise mais la société toute entière. Ils estimaient que la meilleure manière de se rapprocher de Dieu serait de vivre dans les mêmes conditions qu'Adam, le premier homme avant le péché originel. D'où leur appellation. Ils s'installèrent sur une île du fleuve Moldau, non loin de Prague. Ils y vécurent nus, en communauté, mettant tous leurs biens en commun et faisant de leur mieux pour recréer les conditions de vie du Paradis terrestre avant la "Faute".
Toutes les structures sociales étaient bannies. Ils avaient supprimé l'argent, le travail, la noblesse, la bourgeoisie, l'administration, l'armée. Ils s'interdisaient de cultiver la terre et se nourrissaient de fruits et de légumes sauvages. Ils étaient végétariens et pratiquaient le culte direct de Dieu, sans Eglise et sans clergé intermédiaires.
Ils irritaient évidemment leurs voisins hussites qui ne prisaient guère tant de radicalisme. Certes on pouvait simplifier le culte de Dieu, mais pas à ce point. Les seigneurs hussites et leurs armées encerclèrent les Adamites sur leur île et massacrèrent jusqu'au dernier ces hippies avant l'heure.
Source : L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu
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HAUTERIVES (AFP) - Deux soirs par semaine cet été, les marionnettes du Théâtre du Fust s'animent devant le Palais idéal du facteur Cheval à Hauterives (Drôme) et tentent avec humour et poésie d'apporter leur éclairage sur ce monument insolite.
Chaque vendredi et samedi soir jusqu'au 13 août, à la tombée du jour, Ferdinand Cheval renaît devant l'oeuvre qu'il a élevée, à la fin du XIXème siècle à Hauterives, dans les collines drômoises, avec des pierres qu'il récoltait pendant ses tournées de facteur.
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"La vie sans but est une chimère", proclame une pancarte inspirée des nombreuses maximes que le facteur a gravées sur les murs de son palais, alors que la petite marionnette au regard austère et aux gestes tendres pousse sa brouette le long de la scène posée devant la façade sud.
Une quarantaine de marionnettes se succèdent ensuite en un patchwork de saynètes: un sketch de Courteline sur un fonctionnaire des postes borné, un passage dans la kasbah d'Alger inspiré de Pierre Loti, une évocation libertaire d'Adam et Eve perchés sur "l'arbre de vie" sculpté par Cheval..."Quand on aborde le phénomène de cette construction, c'est tellement étonnant qu'on cherche désespérément dans son contexte historique et culturel ce qui peut l'éclairer", explique Emilie Valantin, metteur en scène et fondatrice du Théâtre du Fust, "nommé" cette année aux Molières.
"Pour moi, ce palais est le fruit du besoin d'expression d'un homme humilié" qui, avec "un instinct extraordinaire de plasticien", s'est créé une culture à partir de bribes récoltées sur les bancs de l'école et dans les journaux de voyage, ajoute-t-elle. Cette recherche du sens n'empêche pas l'humour, comme dans une scène où des visiteurs du début du XXème siècle livrent leurs commentaires, puisés dans le livre d'or du Palais. "Le petit Cheval, il ne devait pas aimer la géométrie", s'exclame un homme à la mine sévère, alors que Le Corbusier enfant vomit à n'en plus finir et que Guignol et Gnafron, venus en voisins, proposent une nouvelle maxime à graver: "Le rouge, c'est bon en mangeant, le blanc, c'est bon en buvant". Avec une moyenne de 130.000 visiteurs par an, le Palais idéal est l'un des principaux sites touristiques de la région. "Mais les gens viennent surtout pour le caractère insolite de ce facteur qui a passé 33 ans de sa vie à construire quelque chose qui ne sert à rien. Il nous faut sortir de cette image un peu kitsch", explique Christophe Bonin, directeur du Palais idéal. Ces spectacles estivaux ambitionnent donc de faire revivre l'inspiration du facteur Cheval, afin de remettre son oeuvre, qu'André Malraux considérait comme le seul exemple d'architecture naïve, dans l'histoire de l'art et non pas seulement dans celle du tourisme.En général, une ziggourat était érigée dans chaque grande ville de Mésopotamie. Dédiée à la divinité protectrice de la ville et située à côté du temple de celle-ci, la ziggourat était certainement un édifice religieux.
Les Mésopotamiens n'ont ni écrit, ni peint ou dessiné l'un des rituels qui pouvait si dérouler. Est-ce intentionnel ? Voulaient-ils garder un secret ? Des documents qui répondent à ces questions existent peut-être. Si tel est le cas, les archéologues les découvriront par hasard un jour. Le temps nous le dira...
Les spécialistes ont apporté différentes réponses à cette énigme.
Un jour, le Pape Jules II regardait Michel-Ange, un des plus grands sculpteurs de tous les temps, s'acharner à frapper un bloc de marbre.
Il lui demanda " Mais pourquoi frappes-tu si fort ? "
Michel-Ange lui répondit " Ne voyez-vous pas qu'il y a un ange prisonnier dans le bloc de marbre ? Je travaille à le libérer"...